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« Mon métier est ancré dans le passé et ses productions, mais il est concerné par le futur et utile uniquement dans cette perspective.

Il a donc un sens matériel qui repose dans la préservation des images peintes.

Dans la complication du monde moderne, la peinture présente une simplicité de moyens modeste et subtile. Sa maîtrise ne se laisse approcher que dans l’humilité et la persévérance d’un exercice toujours manuel. L’œuvre peinte est intime et unique. Elle vit son existence silencieuse et précieuse, résistant aux images uniformisées et indifférentes dans leur perfection.

Mais il est surtout l’occasion d’une rencontre cordiale. Je ressens pour les peintres une admiration, gratitude et amitié respectueuse. Mon métier m’offre le temps d’une proximité avec leur geste, leur savoir-faire, la possibilité d’une attention contemplative de leurs idées. »

MÉTHODOLOGIE

Réalisation de constat d’état
Diagnostic et relevé de problèmes de conservation
Programme d’intervention et établissement de devis
Étude matérielle, recherches historiques
Conservation curative et restauration des œuvres peintes.
Réalisation systématique d’une documentation et d’un rapport technique détaillé

SAVOIR-FAIRE

Restauration de peintures murales et peintures de chevalet,
du support comme de la couche picturale.

Restauration de cadres anciens et dorures.

INTERVENTIONS

Les interventions de restauration réalisées couramment à l’atelier peuvent remédier aux problèmes structurels tels que déchirures, déformations, perte de résistance mécanique de la toile, rentoilage défectueux, contraintes néfastes exercées sur un support en bois ou encore défaut d’adhésion de la couche peinte.

Sur le plan esthétique, le traitement peut consister en un nettoyage de surface et impliquer un retrait des vernis oxydés. Des surpeints ou d’autres ajouts non-originaux peuvent être ôtés lorsqu’ils sont discordants et défavorables pour la pérennité de l’œuvre.

Pour redonner à l’œuvre qui présente des lacunes une harmonie visuelle, une réintégration en couleur, distincte de la matière originale, peut être réalisée.

L’atelier dispose d’un savoir-faire en restauration de dorures altérées et d’ornements manquants de cadres.

Un conseil en conservation préventive peut être proposé pour assurer les conditions de stockage, de transport et d’exposition qui évitent ou limitent les détériorations ou pertes éventuelles

PRIORITÉ À L’INTERVENTION DE CONSERVATION

« L’objet d’art nous parvient car sa continuité est menacée ou son identité est confuse. Une étude matérielle est prioritaire afin de définir le danger pour la conservation, discerner entre les composants originaux et ajoutés, nommer les altérations et localiser d’éventuelles transformations. Elle doit s’efforcer à comprendre et à respecter tous les éléments de l’histoire matérielle de l’objet et les placer dans son contexte historique et artistique.

En conséquence de ces connaissances, un diagnostic puis un programme d’intervention de conservation et/ou de restauration sont établis. L’étendue de traitement, les méthodes et matériaux employés doivent être choisis selon leur adéquation technique et esthétique, leur pérennité et réversibilité dans le temps et en accord avec la déontologie admise par les musées. Toute intervention doit être lisible et documentée. »

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Mirella Garbicz-Bretonniere est restauratrice de tableaux et de peintures murales.
Son atelier se trouve à Gaillard, à proximité de Genève.

En tant qu’indépendante, elle travaille sur les œuvres confiées par les différents musées français (Haute-Savoie, Ain, Savoie), le Musée d’Art et d’Histoire de Genève, ainsi que pour des particuliers de Haute-Savoie et du bassin genevois.

Diplômée en Conservation-Restauration des Biens Culturels de l’Académie des Beaux Arts de Cracovie.

Master en Conservation-Restauration des Biens Culturels de l’Université Paris I – Panthéon Sorbonne.

Habilitée par la Direction des Musées de France.